Aujourd’hui j’ai été mangé une Poutine à la Banquise. Hum, derrière ces deux noms barbares se cachent en réalité le nom d’un plat typique et celui d’un restaurant. Pour se rendre à la Banquise il faut prendre la ligne bleue et descendre à Sherbrooke puis remonter la rue Berri et enfin longer le parc La Fontaine. Il est impossible de manquer cette façade très significative dès lors qu’on a préparé son excursion (ce que j’avais fait). Si l’on reprend un peu l’histoire de ce lieu, on s’aperçoit que tout a débuté en 1968 alors que la banquise n’était qu’un simple restaurant vendant sandwichs et frites non stop (ce qu’ils appellent ici 24h). Ce n’est qu’à partir des années 80 que la première poutine fut introduite dans le menu proposé. Je dis première car ce n’est pas moins de 25 poutines différentes que compte aujourd’hui la carte de cette petite « entreprise familiale ». Plébiscité par les jeunes, les noctambules et autres amoureux de la Poutine, la banquise a désormais une grande notoriété au sein de Montréal.
M’ayant été présentée comme « lieu de la meilleure poutine de la ville » je ne pouvais faire abstraction
dessus. C’est donc à 20h pétantes que je me suis retrouvé à attendre dans la file. Vous me direz, c’est là que partir seul présente un inconvénient, aller au restaurant en solo alors que les colocataires préfèrent rester « pépères » à l’appartement et que des amis à Montréal même, il n’y en a pas vraiment =). Si la banquise du nord de la planète fond à vitesse grand V, ce n’est pas le cas de la foule qui s’amasse pour entrer dans le bâtiment. A peine un client parti que c’est une foule de personnel qui s’active à nettoyer les tables plus vite qu’il ne faut de temps pour faire un tour sur soi. Trois minutes après ce sont de nouveaux clients qui s’installent. Ne comprenant que je puisse venir tout seul manger là, on apporta des couverts et un verre d’eau à la personne inconnue située devant moi. Inconnue car à vrai dire il n’y a jamais eu personne. Tant et si bien que je me suis posé la question de savoir si j’attendais vraiment quelqu’un ou non… Ils sont doués pour vous mettre le doute en tête *rires*. Leur ayant fait comprendre que personne ne viendrait en face de moi (du moins que je n’attendais personne), je commandais ma poutine. J’ai choisi la modèle traditionnel histoire d’avoir une première approche.
Si cela vous arrive un jour à vous aussi, prenez comme moi le petit format à 6 euros 78, ça ne paye pas de mine et on se dit que le grand format serait mieux mais je vous assure que le petit est déjà bien copieux^^.
Venons en aux faits, qu’est ce qu’une poutine ?
Hum, ça ressemble à ça :
Des frites, des lardons, ce qui se présente comme de la mousse d’isolation c’est du fromage (et non des œufs), le tout chaud et recouvert de sauce. Un vrai régal :p.
Et c’est là qu’on se dit que Sébastien PetitDemange a un travail en or *tousse*
South
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire