samedi 21 janvier 2017

New York V2 (Jour 2)

Au matin du 24 décembre, surprise : il pleut averses ! Nous sommes loin de la neige annoncée par les prévisions météo mais ce n'est pas grave. Contrairement à mon précédent voyage dans la ville, nous n'avons pas d'encadrement particulier. Il nous est donc possible d'adapter notre programme en conséquence et d'opter pour des lieux couverts.

En raison du déluge, nous décidons donc de reporter à plus tard notre visite de l'Empire State. Connaissant la configuration du sommet, je ne suis pas sans ignorer que la météo risque de nous gâcher la vue.

La matinée commence assez logiquement au Starbucks situé au croisement de Broadway et de la 47e, à deux pas de notre hôtel. Il deviendra d'ailleurs notre QG tout au long de notre séjour. Une valeur sûre pour attaquer de longues journées de marche et de découverte. Pokéstop sponsorisé (je ne savais pas que ça existait), il m'a également permis de remplir mon pokédex, un chocolat chaud dans une main, un plan de la ville dans l'autre. (Au final les roucools et rattatas new-yorkais sont des magnétis et des voltorbes, c'est plutôt cool). Notre table donne directement sur Times Square, la vue est sublime.

Dans les rues de New York, l'esprit de Noël est bien présent. Arbres et buildings arborent moulte guirlandes et décorations en tout genre. Et comme tout aux Etats-Unis se doit d'être démesuré, une guirlande et des boules de Noël géantes sont par ailleurs posées à même le sol, à proximité directe de Times Square. Non, ici, on ne plaisante pas avec Noël !

Ah ouais, non mais c'était vraiment immense, hein !
 
Mais tout va bien, côté sapin, ils ont aussi de quoi faire :  


Nous nous abritons finalement à quelques pas du sapin géant et de la patinoire du Rockefeller Center, dans le magasin Lego. Le Lego store c'est un peu comme la boutique M&Ms, il s'agit d'un passage obligé. Au delà d'être de simples boutiques, ce sont aussi (un peu) des galeries d'art. C'est d'ailleurs particulièrement vrai pour Lego puisque d'imposantes sculptures jalonnent les rayons. Gros coup de cœur personnel pour le dragon géant. N'empêche, c'est assez fou ce qu'il est possible de faire avec des briquettes en plastique.





En sortant, je n'oublie bien entendu pas de saluer Donald en passant devant sa tour. En 2011, j'avais déjà vu cette grande tour sombre mais elle ne représentait pas encore le symbole qu'elle est devenue. Pour moi, ce voyage est le deuxième et dernier que j'effectuerai sous la mandature Obama. C'est assurément la fin de quelque chose. A l'heure actuelle, difficile de savoir si les règles du jeu vont considérablement changer d'ici à ma prochaine venue. Seul l'avenir nous le dira.


Le retour dans Central Park fut comme une grande bouffée d'oxygène. C'était un peu comme rentrer chez soi après un long voyage. Il n'y a définitivement pas d'égal à l'aura dégagé par cet immense parc public. A la fois dans et hors de la ville, il sait réveiller notre imaginaire d'enfant, abondamment nourri de films et de séries. Pour autant, chaque promenade en son sein est comme une première visite. A chaque pas se dévoile une nouvelle statue, un nouvel arbre, un nouveau panorama. La magie est bien présente.


J'ai notamment eu l'occasion de traverser une nouvelle fois le Bow Bridge, un pont mythique que l'on retrouve dans de nombreuses œuvres comme par exemple : La nuit au musée (2006), Highlander (1986) ou encore Doctor Who (2012). 

De haut en bas et de gauche à droite : Photo personnelle, photo personnelle, photo personnelle, La nuit au musée, Highlander, Highlander, Doctor Who, Doctor Who

Construit entre 1859 et 1862, c'est le second plus plus vieux pont en fonte des Etats-Unis. En anglais "Bow" signifie archet, outil utilisé par les violonistes pour venir frotter les cordes de leur instrument. Et il est assez facile d'en comprendre la logique, screenshot d'Highlander à l'appui :




Petit florilège non exhaustif, de clichés pris lors de ma balade. (Je ne rentrerai pas outre mesure dans les détails techniques puisque j'ai déjà eu l'occasion de consacrer un article à ce sublime parc)

Ceux qui me suivaient en 2011, comprendront l'easter-egg de cette photo ;)

L'objectif de la matinée était situé au nord ouest de Central Park : le musée américain d'Histoire naturelle. Sa façade a notamment servi dans le film "La nuit au musée". On reconnaît d'ailleurs la célèbre statue de Théodore Roosevelt à cheval.

La nuit au musée
Ma photo personnelle de ladite statue
Contexte obligeant, l'édifice était paré de ses plus beaux dinosaures de Noël. Je ne sais pas vous mais je verrais bien ça dans mon salon...j'imagine déjà la tête des convives à l'occasion du réveillon ahah.


Premier constat en arrivant au musée : nous ne sommes pas les seuls touristes à avoir eu cette idée mais, il fallait s'y attendre. Une file d'attente traverse toute la rue et tourne dans la rue mitoyenne. Les gens avancent vite, c'est déjà ça de gagné.

Je profite de l'occasion pour ouvrir une rapide parenthèse pratique pour attirer votre attention sur le City Pass. Cet outil a plusieurs avantages affichés, le premier étant de pouvoir payer à l'avance vos visites afin de ne plus être embêtés sur place (pratique !), le second de servir de coupe-file. Pour le paiement anticipé c'est indéniable, c'est utile (et ça octroie une visite gratuite en bonus ainsi que des réductions sur celles réservées). Pour ce qui est de l'outil coupe-file c'est cependant plus discutable. Comme tout le monde a bien souvent pris soin de passer par cet outil, une nouvelle file se reforme. L'effet étant inévitable (et on l'a vérifié à chaque fois), vous ferez la queue malgré les promesses que l'on aura pu vous faire avant votre départ. Gardez ça à l'esprit si vous décidez de tenter l'expérience.

Sous la pluie battante, chacun s'abrite comme il peut. Certains ont une veste de protection intégrale, d'autres de simples parapluie.

Grand adepte de musées de sciences naturelles (j'y reviendrai bientôt), j'ai forcément été conquis par celui-ci. Ses dimensions sont d'ailleurs hors normes et nous avons par conséquent dû faire des choix. Il serait fastidieux de tout vous lister, aussi me limiterais-je aux départements les plus emblématiques : celui des animaux d'Amérique du nord et celui du quatrième étage dédié aux dinosaures.

En parlant de dinosaures et pour en revenir à "La Nuit au musée", sachez que l'emblématique T-Rex du film n'apparaît pas dans le hall d'entrée.  Le Théodore Roosevelt Mémorial comporte bien deux squelettes mais le premier d'un Barosaurus (le plus grand dinosaure ayant jamais vécu et qui pouvait se tenir sur deux pattes), le second, plus petit, d'un Allosaurus.

L'Allosaurus est la bestiole à gauche, le Barosaurus celui qui ne rentre pas dans le cadre



 

Même en position verticale, je n'arrive pas à l'avoir entièrement :O
Si vous habitez en Normandie, sachez qu'une sculpture d'un Allosaurus en fer forgé est présente à Villers-sur-mer. Elle est alternativement présente entre le Paléospace et le rond point issu du croisement de l'avenue de la République avec l'avenue Jean Moulin. L’œuvre a été réalisée par l'artiste Patrice Mesnier.

L'Allosaurus présent est jeune, les individus adultes étant bien plus imposants.

Pour le reste, le musée du film est sensiblement différent du musée réel. Mais, les galeries n'en sont pas moins fascinantes et passionnantes. Si tous ces squelettes reviennent à la vie la nuit, bon courage au gardien pour les gérer...




Un ours debout...ouais, c'est encore plus flippant mort que vivant.

Je ne me moquerai plus jamais des ornithorynques

La visite se termina par un magnifique documentaire en 3D sur l’Arctique. Comme pour le Louvre, il est indéniable qu'il faille consacrer une, voire même plusieurs journées afin de faire le tour complet du musée. Un tel approfondissement n'étant malheureusement pas possible pour cette fois (la prochaine ?), direction le déjeuner.

En poursuivant notre journée, nous sommes passés devant le Palace Hotel, lieu culturellement associé à la série Gossip Girl. Dans la saga, il s'agit de l'hôtel appartenant à Chuck et à sa famille.

En haut : un visuel de la série Gossip Girl (2007) et juste en dessous, ma photo personnelle
En parlant de Gossip Girl, saviez-vous que la première scène de la saga a justement lieu dans Grand Central, la mythique gare de Manhattan ? Serena y fait son grand retour sous l’œil attentif d'une informatrice de la blogueuse anonyme.


Gossip Girl (2007)

La façade extérieure du bâtiment est également visible dans "I am a legend". C'est à cet endroit que Robert se fait piéger. Un lieu mythique pour une scène aussi célèbre qu'émouvante. 

 De par sa place de véritable point névralgique de nombreuses lignes de trains et métro, il n'est finalement pas si surprenant qu'elle fascine autant.
Pour ceux que cela intéresse, j'avais déjà eu l'occasion d'aborder l'acoustique toute particulière de la gare dans l'un de mes précédents articles

La pluie s'étant arrêtée, nous nous sommes finalement rendus à l'Empire State Building. En 5 ans rien n'a changé. L'immeuble était seulement décoré aux couleurs de Noël et un immense sapin trônait désormais à l'accueil. 80 étages en ascenseur, 6 à pied et nous pûmes assister en direct au plus beau coucher de soleil qui soit sur Manhattan. Mes photos vaudront mieux que 1000 discours.








(Je retoucherai bien entendu les photos à posteriori mais l'impératif du moment reste de boucler l'écriture des 8 jours de voyage. L'objectif étant ici de vous donner un vague aperçu. Il va de soi que les photos en semi-nuit restent toujours un point faible de mes appareils photo successifs)

Avant de redescendre, je n'ai pu m'empêcher de m'acheter un ours en peluche aux couleurs du building. L'Empire State c'est symbolique de New York et il se trouve que j'ai lancé pour coutume de prendre un ours en peluche dans chaque pays/ville étrangère visité(e). J'ai commencé en 2003 avec Londres et le dernier en date remonte à mon voyage de juillet 2016, à Bruxelles (j'espère d'ailleurs pouvoir vous en parler bientôt...du voyage, pas de l'ours). N'ayant malheureusement pu respecter cette coutume lors de mon précédent voyage à New York, je me suis donc rattrapé :)


Repas de Noël oblige, nous avons finalement réveillonné dans...une pizzeria ! Oui bon, on fait avec ce que l'on a. Avouez que le concept est assez original. Pour de simples pâtes et des salades la note fut néanmoins salée. Ceci explique probablement l'absence de prix à l'extérieur et à l'intérieur du restaurant. En attendant d'être servis, je me suis autorisé à rebondir sur une anecdote de français assis derrière moi. Il s'agissait d'une famille présente sur New York pour Noël et le jour de l'an. Au programme du lendemain (pour eux) ? Gospel...et ça tombe bien, pour nous aussi.

Rendez-vous demain pour la suite du récit :). Un article qui reprendra involontairement le J4 du premier voyage (malheureusement jamais écrit).

South

samedi 14 janvier 2017

New York V2 (Jour 1)

Et c'est reparti !

Pour ce deuxième voyage à New York, les circonstances furent très différentes de celles de 2011, puisque je suis cette fois-ci parti en famille, à l'occasion des fêtes de fin d'année.

Jour de départ oblige, il fallait forcément qu'il y ait une manifestation de VTC. C'est en effet toujours plus drôle et ça met assurément un peu de piquant car vous n'êtes pas absolument pas assurés d'atteindre le terminal de votre avion. En tout cas pas dans le temps qui vous est imparti pour avoir votre vol. Nous avions néanmoins anticipé la difficulté en partant tôt (départ en taxi à 8h30 pour un vol à 13h30...c'était plus que large).

S'en suivirent ensuite le traditionnel enregistrement des bagages et le passage par la douane. La douane française c'est rien, une simple formalité diront certains... Mais vous le savez, j'aime compliquer les choses et le plus souvent malgré moi. En témoignent la fois où mon téléphone m'a valu d'être pris en chasse par des douaniers américains, "le coup de l'écureuil" ou encore la fois où j'avais naïvement essayé de ramener du sucre glace du Canada... Oui, bon j'aime vivre dangereusement.

Cette fois-ci, tout s'est -étrangement- bien passé, à ceci près que j'étais à deux doigts de prendre des écriteaux en photo. Oui bon, une communication axée héros de bande dessinée dans un aéroport, quand on tient comme moi un site BD, c'est intéressant. Le seul problème c'est que le Marsupilami géant qui était peint sur un mur était...pile au dessus de la douane. C'était vraiment pas de bol. Impossible de le prendre en photo sans prendre en même temps la douane. Et comme chacun sait, prendre une douane en photo c'est souvent le début de gros problèmes. Du coup j'ai vraiment évité de jouer au malin sur ce coup-là.


Oups...

Je n'avais cependant plus souvenir d'avoir été arrêté tous les 10 mètres afin de représenter mon passeport et ma carte d'embarquement. Et lorsque je dis 10 mètres ce n'est pas exagéré puisque chaque agent pouvait aisément constater que nous passions le contrôle du précédent avec succès ! (On se serait cru à la ligue Indigo...) Peut-être était-ce aussi strict car lié à la politique de la compagnie ? La cadence des contrôles s'est-elle vraiment durcie avec l'état d'urgence ? Je n'ai pas de réponse.

Une fois ces prérequis passés et l'espace Schengen quitté, nous avons enfin eu accès à la zone duty free.

(Je vais être obligé d'en parler rapidement car ça aura son importance à la fin du voyage)

Outre la surreprésentation de boutiques de parfums, d'alcools et de tabac (tarifs avantageux obligent), les passagers avaient également accès à un espace d'attente confortablement aménagé. Ps4 en libre service, simulateur de vol pour les enfants, journaux en libre service, nombreuses prises électriques pour recharger ses appareils électroniques et surtout, wi-fi gratuite ! Bref, très utile pour chasser du pokémon en attendant l'heure d'embarquement.



Côté avion, nous avons touché le gros lot : un Airbus A380 ! Pour vous, ça ne signifie peut être pas grand chose, mais pour le passionné d'aéronautique que je suis, ce fut une première ! Non mais sérieusement, 72 mètres de long, 24 mètres de haut, 2 étages, 516 passagers hors membres d'équipage...c'est juste délirant.


Ouais non, ça c'est un Boeing 777-300er, rien à voir...

L'A380-800 c'est ça :




N'étant pas à proximité d'un hublot je n'ai malheureusement pas pu prendre de photo de l'engin en vol. Dommage ! Je me suis néanmoins rabattu sur le système de caméras mis en place sur l'avion pendant le voyage. Elles étaient toutes librement consultables via l'écran situé devant nous et on se serait cru dans Flight Simulator. Par contre la qualité des photos n'est pas géniale, sorry.


Le vol dura 8h et fut fatalement assez éprouvant. Une fois arrivé à JFK, retrouvailles avec les deux files pour le contrôle à la frontière. La file des résidents est vide, celle des étrangers bondée...pas de bol. A l'instar de mon précédent voyage, nous sommes entassés dans un grand hall. Sur les murs, le mot bonjour est écrit dans de nombreuses langues...mais pas en français.

L'ambiance n'a vraiment rien à voir avec la douane canadienne, c'est plus froid, plus austère. Nous sommes finalement dirigés vers des terminaux électroniques puis invités à numériser nos empreintes digitales et notre passeport. Un classique de l'accueil américain, ça met tout de suite dans l'ambiance. Pour clôturer la procédure il faut prendre une photo et répondre aux questions d'usage.

"Avez-vous récemment eu un contact physique avec du bétail ?" J'ai des vaches en haut de ma rue mais je ne me suis fort heureusement pas arrêté pour les saluer dernièrement, quelle chance ! L'espace d'un instant, j'imagine déjà mon portrait placardé en ville "recherché pour avoir touché une vache". Ça aurait fait sérieux... Je comprends l'idée eu égard aux scandales de vache folle mais avouez que la formulation est particulière. A cet instant, difficile de ne pas rire mais ce n'est ni l'endroit ni le moment. Les autorités américaines testeraient-elles notre capacité à rester sérieux en toutes circonstances ? Pas simple.

Un ticket sort finalement de la machine pour chacun d'entre nous, signe que la procédure numérique est désormais terminée. Tous mes proches obtiennent un papier rayé d'un trait noir, tous mes proches sauf moi. Le pire c'est que cette fois-ci, je n'y suis pour rien !

A partir de là, deux nouvelles files se forment, une pour ceux avec un papier rayé, une pour ceux qui ont un papier sans rien (vive la discrimination). La première est à nouveau bondée, la seconde non. Nous interrogeons un agent concernant notre situation. Il me précise que je dois me joindre à mes proches dans la file des voyageurs avec un papier rayé. L'attente se poursuit debout au milieu de la foule, la fatigue la rend interminable.

Passage devant une première douanière, premier contact linguistique "vous repartez quand ?" me demande-t-elle de façon glaçante. Au moins ça a le mérite d'être clair.

Deuxième poste de douane pour sortir de l'aéroport, l'accueil se veut cette fois-ci plus chaleureux. Je sors enfin à l'extérieur du terminal et suis enfin libre...Cette fois ça y est, je suis arrivé ! Détail étrange, à aucun moment je ne me suis vu demander mon formulaire ESTA...on me l'a pourtant fait remplir deux fois avant mon arrivée, bizarre.

On ne change pas une équipe qui gagne, nous décidons de prendre la navette pour nous rendre à Manhattan. Il y a effectivement moins cher, mais nous sommes épuisés par le voyage et voulons un trajet direct. Qui plus est, les bus sont mis en place par l'aéroport ce qui rassure légèrement. Cette fois-ci, je sais que je dois descendre à Times Square et que je dois payer la navette. Voilà qui change de 2011 où j'avais littéralement subi mon arrivée.

Nous mettons facilement 1h pour parcourir l'ensemble des terminaux de l'aéroport. A chaque arrêt, chauffeur et contrôleur se relayent pour aider les voyageurs à charger leurs bagages. Ici, le service se paye cash donc mieux vaut y mettre les formes. Chaque terminal est l'occasion d'un nouveau pokéstop. Avec l'aide salutaire du wifi gratuit de la navette, j'en profite donc pour découvrir les pokémons que l'on peut trouver dans le coin. Thomas, un membre de la Team Instinct de ma ville, m'avait informé que le roucool new new-yorkais était du tauros, je veux m'en assurer.

Malheureusement point de tauros à l'horizon mais du dodrio, ça commence pas mal. 45 minutes plus tard nous voilà arrivés à destination (et pas à 2km de l'hôtel mais juste 2 rues, ça change). Le temps de se remettre de ses émotions et de se refamiliariser avec la numérotation des rues, localiser l'hôtel est l'affaire d'une dizaine de minutes.

Contrairement à 2011 celui-ci est légèrement plus au sud, c'est l'hôtel Edison. La chambre est spartiate mais ça suffit amplement pour l'usage que je veux en faire. La journée du lendemain s'annonce chargée.

South