mercredi 27 juillet 2011

Montréal (Jour 10)


Aujourd’hui de par le temps qu’il faisait dehors, je ne suis véritablement sorti qu’en soirée ( du moins c’est là tout ce que j’aurais d’intéressant à raconter aujourd’hui). Je ne peux pas savoir le temps qu’il fait en France mais ici c’est la canicule.
C’est donc sur le coup de 21h que j’ai pris les lignes orange, bleue puis enfin verte pour descendre à la station « Papineau ». Dorénavant, je ne prends même plus de carte, je connais le trajet sans problème. Il faut dire que c’est un peu toujours pareil… C’est ainsi que je me suis rendu sur le pont Jacques Cartier pour y voir le feu d’artifice tiré depuis le parc d’attraction. A l’entrée du pont contrôle de police mais je suis passé facilement. On aurait dit une marée humaine car la plupart des gens convergeaient vers le fameux pont. La circulation avait été fermée pour l’occasion et le feu devait débuter à 22h.
Des feux d’artifices il y en a 2 fois par semaine ici. A savoir mercredi et samedi aux alentours de 22h. En fait il s’agit d’une compétition entre pays et la saison touche à sa fin. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils mettent le paquet pour éblouir le public et espérer être élu meilleur tireur de feu d’artifice. Pour ma part je me suis rendu dans l’axe de la ronde, à l’endroit où il n’y a qu’une seule barrière. Pour profiter du panorama au maximum je me suis assis sur la rambarde opposé, c'est-à-dire du côté du parc « Jean Drapeau ».
De jour, le pont vibre pas mal mais alors de nuit, c’est pire encore et le vent nous soulèverai presque. Cela dit, il n’y a pas plus agréable que le soir après des journées caniculaires comme nous en avons en ce moment.
Le feu débuta alors et se fut une explosion de couleurs et de bruit. Un véritable balai de sphères colorées et lumineuses qui montaient dans le ciel, explosaient puis s’évanouissaient dans l’air. De temps à autre, certaines fusées formaient des cœurs rouges que d’autres transperçaient de leur lumière.
D’autres encore retombaient en autant de particules incandescentes. On aurait dit de la poussière d’étoile. Parfois, une violente explosion retentissait et on se serait cru en pleine guerre mondiale, spectateur de tirs aérien. Un grand « Boum » se faisait entendre et les particules étaient dispersées en étoile.
Les fleurs de feu s’épanouissaient une à une avant de se faner pour replonger sous le pont et s’éteindre à jamais.
Il y en eu qui préféraient monter en spirale pour ensuite se diviser à l’infini. Et ce jusqu’à ce qu’aucune particule ne soit plus visible.
Le bruit retentissait une première fois devant nous puis derrière si bien que certains enfants se sont retournés pour voir s’il ne se passait rien de l’autre côté.
A ma gauche, un père et son fils discutaient de la chance que le pays tireur avait de passer avant les tchèques dans le classement. Tchèques qui selon eux les avaient véritablement éblouit.
Le spectacle dura une demi heure et je pu assister à nouveau au reflux de tous ces gens pressés de rentrer chez eux. Ne voulant me faire happer par la masse, je rejoignis le chemin latéral pour pouvoir y trottiner librement et ainsi rejoindre le métro avant cet effet de groupe.
Malheureusement, c’était sans compter les gens qui ne se trouvaient pas sur le pont et avaient préféré rester en retrait. Je me suis donc rendu à la limite de la place des arts pour y reprendre le métro. Pas de chance cependant, il fut bondé comme d’habitude et se rendre à l’université ne fut jamais aussi compliqué. Sur les écrans, je pu apercevoir le concert auquel j’avais assisté quelques soirs auparavant.
Le voisin n’est pas venu, toujours pas d’internet donc.

South

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