mercredi 9 novembre 2011

Montréal (Jour 32)


Hey, aujourd'hui j'ai été acheter ça :
C'est en définitive la marmotte croisée l'autre jour qui m'y a refait penser^^. Bon par contre impossible de tomber sur le chocolat violet, il n'y avait que des marques inconnues. J'ai donc opté pour une plaquette pas trop onéreuse de chocolat à l'orange :p.
 Nouvelle différence notée par rapport à la France, ici on distribue encore des sacs en plastique aux caisses des supermarchés. Bon c'est vrai que s'est rajouté sur la note par contre :p.

Et pour les mauvaises langues qui pensaient que je passais mon temps à me faire des pizzas et de pâtes, sachez que ce que vous voyez ci-dessous est la première du séjour (j'en suis le premier étonné :p) :

Vous l'aurez compris, cet article sert donc un peu de "bouche trou" entre deux journées plus longues à rédiger. En effet, on ne s'imagine que difficilement le temps qu'il faut pour rédiger une journée après l'avoir vécue et ce sans empiéter sur la suivante... Mais pas d'inquiétude, si ce genre d'article me permet de récupérer un peu, ce qui arrive devrait vous plaire ;).

Tchao, à la prochaine les amis.


South 

mercredi 2 novembre 2011

Montréal (Jour 31)

Ah, la nuit, cette douce nuit qui enveloppe la ville de son épais manteau de ténèbres et lui confère une atmosphère de sérénité et de calme absolu...

Cette nuit fut d'ailleurs toute particulière puisqu'il était dit qu'elle serait la nuit des étoiles filantes. C'est à dire le moment de l'année où l'on avait la chance d'en voir un maximum, c'est du moins ce que j'avais appris au planétorium lors de mon 22e jour ici. C'est donc dans cette optique qu'à 3h du matin je me suis rendu sur le parking de l'université dans l'espoir d'en voir passer certaines. Toute la difficulté résidait en fait de par le lieu où j'étais. Il est en effet plus courant de distinguer quelque chose à la campagne ou le ciel est plus noir et où les étoiles plus nombreuses.

Par chance j'ai pu en saisir une qui passait, cela n'a duré qu'une fraction de seconde et pourtant on voyait très nettement un trait de lumière apparaître dans le ciel puis s'évanouir dans l'obscurité.
Rendu là, c'est assez étrange, seul, dans la nuit, à scruter le ciel, installé sur une rambarde en béton et ce sous un réverbère, on se croirait presque dans un début de polar et pourtant il n'en était rien. Un croassement me tira rapidement de ma contemplation et j'entrepris d'en découvrir l'origine. Très vite, je trouvais le lieu mais non l'animal puisque l'obscurité était telle et les herbes trop hautes pour pouvoir distinguer quelque chose.





A plusieurs reprises je cru apercevoir de nouvelles étoiles filantes...à moins que cela ne soit que se simples mirages qui sait... Pensez-vous que de faire un voeu annule automatiquement le précédent ? La question méritait en effet d'être posée car à cet instant du voyage je me rendis compte que depuis mon arrivée sur le sol Canadien, j'avais eu l'occasion d'en formuler une quantité assez conséquente (voir les articles précédents).

Mes pas me guidèrent le long de la bibliothèque de l'université. Ce qui me surpris en premier lieu c'est très certainement le fait que tout était allumé dans les locaux et ce même à cette heure bien matinale^^. Lumière qui conférait à l'ensemble une atmosphère des plus fantomatiques^^. Non loin de là, une araignée tissait sa toile le long d'un néon extérieur.

Le long du mur traînait différents grillages et autres matériaux nécessaires à la restauration des locaux en journée. Avais-je véritablement le droit d'être là où je me trouvais ? Théoriquement je dirais que oui, je n'avais dépassé aucune grille, aucun panonceau m'indiquant le contraire. Néanmoins, le silence était tel que ma seule présence me semblait troubler le cadre. En plus, se balader dans le parc d'une université de nuit....je ne sais pas ce que vous en pensez mais personnellement ça ne rassure pas vraiment, d'autant plus si elle reste allumée ^^'.

C'est donc ainsi que je me suis retrouvé en haut de l'oratoire saint Joseph à 3h45 am, sur l'immense plateau qui domine le quartier. Cet Oratoire est, comme je le disais lors d'un précédent article, l'un des points d'observation privilégié quand on veut dominer Montréal et que l'on cherche à réaliser de beaux clichés.

Je ne me cacherai pas d'avoir vérifié quatre ou cinq fois qu'il n'y avait personne derrière les larges piliers avant de m'asseoir sur la plus haute des marches. Pour remettre les choses dans leur contexte, venant de France, il ne me serait jamais au grand jamais venu à l'idée de monter à Montmartre de nuit pour y observer les étoiles. Essayez si cela vous tente mais je ne suis pas sûr que vous en reviendrez indemnes *rires*.







De l'Oratoire, on peut voir tous les toits illuminés des alentours, à ajouter au balai d'étoiles filantes je dois dire que c'est assez grandiose. Encore une fois, il n'est que trop difficile de vous rendre avec une infinie précision les différents sentiments qui peuvent nous traverser à cet instant précis. Baigné par la lumière de la lune, assis sur l'escalier de l'un des lieux les plus hauts des environs, totalement seul, un appareil photo en main (je reconnais que raconté comme ça, ça peut paraître assez étrange comme occupation^^). D'autant plus que l'allée pour se rendre au sommet est plongée dans le noir le plus total et que les quelques reliefs obscurs que présentent les massifs ne permettent pas un repérage des plus facile. Pour cela je dois remercier le flash de mon appareil photo sans qui la tâche aurait été des plus laborieuses. En arrivant je suis persuadé d'avoir vu trois personnes accoudées à la terrasse principale, pourtant rendu au sommet il n'en était rien et je suis certain de n'avoir croisé personne en chemin, étrange tout ça...

Qui allait dire, il n'y avait pas un chat cette nuit-là ? Ahahaha, oui peut être mes des chatons par paquet en tout cas^^. Je tiens à vous présenter mes excuses pour la qualité de la photo :p.



A peluche les amis,

South