jeudi 14 juin 2012

New York (Jour 5)

  -7h Heure locale et déjà sur le pont, rien de plus normal pour un dernier jour de voyage. Le shopping de la veille m'ayant fatigué et la voiture chargée de me conduire à l'aéroport devant arriver pour 13h, je décidais de ne pas trop m'éloigner. Mais que pouvais-je bien faire sans m'éloigner de l'hôtel....Central park pardi !!!

   Cette excursion devrait cependant se faire sans Pauline qui, du fait de son état n'avait pu faire de shopping lors de notre quatrième jour passé ici. J'avais d'ailleurs reçu un sms à l'aube pour me faire savoir qu'elle n'avait pas attendu le soleil pour aller faire les boutiques. Chacun son tour en somme et vu qu'elle comptait se rattraper, je ferai ma visite du parc en solo.


C'est un peu triste de se dire que c'est mon dernier petit déjeuner au Benash...il me manquera. (Edit : Et je rêve encore la nuit de ses chocolats chantilly lol). 
Cela ne m'aura pas empêché de courir après le temps afin de parcourir le plus de distance possible dans ce parc ô combien mythique !!!


Le premier jour en effet, Clothilde, Pauline et moi ne nous étions aventurés que dans les premières allées de Central-Park. La nuit nous ayant contraint à rebrousser chemin, nous n'avions pu pousser notre exploration davantage. (peut être aussi parce que Central-Park est réputé pour être une zone dangereuse la nuit ^^')


Dernier jour placé sous le signe de la brume donc ^^. Comme d'habitude, les passages descriptifs/historiques sont en oranges. Si vous n'aimez pas, ça vous permet de les éviter facilement ;).
Pour cet article et parce qu'il est difficile de rendre la magie de Central Park à l'aide de photos, j'ai décidé d'y caser différentes références culturelles. A vous de les reconnaître =). Prêts ? Go, Go, Go !!!

La première chose qu'il y a de particulier à Central-Park c'est que les gens qui s'y promènent varient en fonction du moment de la journée. Aussi, si j'avais abordé les joggeurs dans mon premier article sur New-York, ce sont les plus les promeneurs avec chien que l'on retrouve en début de matinée. Contrairement à de nombreux parcs en France, Central-Park est en effet ouvert aux chiens dans les premières heures de la journée. Du coup, les gens en profitent :D.

L'autre point qui attire l'oeil quand on avance dans les premiers mètres de Central Park (partie sud), c'est la concentration incroyable de terrains de baseball au mètre carré :


 On ne peut pas dire que c'est pas immense n'est-ce pas ?



Et puis, quelque soit le point du parc où l'on se trouve, la ville est toujours présente au loin.  A l'intérieur de cette forêt urbaine de 4km de long sur 800m de large, il est tout bonnement impossible de se perdre. Des plans particulièrement simples à comprendre sont en outre implantés régulièrement au détour des sentiers.


Et puis, dans l'éventualité où vous arriveriez quand même à vous perdre, la ville n'est jamais loin. Sitôt retourné dans une des quatre rues bordant le parc, il est alors plus qu'aisé de se retrouver dans New-York de par le placement des rues les unes par rapport aux autres. (plan en quadrillage :p)

(Léa ?)

Il y a véritablement dans ce parc une multitudes de bancs, d'arbres (rien d'anormal en somme ;)) mais également de statues. Or, c'est sans doute ces dernières qui constituent l'une des part de magie du parc.


Une minute, ce chien-loup devant le tamaris me dit quelque chose...


Bon ok, peut-être ces images-ci vous sont-elles plus familières :


Elles proviennent du dessin animé Balto créé en 1995 par les studios Amblimation.

Ce dessin animé est inspiré de faits réels. Il relate l'histoire de "Balto", chien loup ayant mené un attelage dans le transport de médicaments en 1925 de Nenana à Nome, deux villes d'Alaska séparées de 1085 km.

La seconde était en effet sujette à une crise de diphtérie (maladie contagieuse et mortelle touchant les enfants). Or, c'est parce que le sérum permettant de guérir les enfants ne pouvait être acheminé par avion que l'on a fait appel à des chiens de traîneaux. L'absence de voie de chemin de fer empêchait l'arrivée des médicaments jusqu'à la ville touchée par l'épidémie. Les conditions météorologiques rendaient également impossible le transit par avion.

Pour assurer une rapidité optimale et augmenter les chances d'apport du sérum auxenfants, plusieurs attelages furent envoyés pour suppléer l'attelage principal. Balto est en définitive le chef de l'un des attelages "secondaires". Il fut néanmoins le premier à arriver à Nome après seulement cinq jours de voyage et ce dans des conditions climatiques déplorables.


Balto devînt alors l'un des emblèmes de l'Alaska et c'est F.G Roth qui réalisa la statue de central Park. Quant à la dépouille de ce brave animal, elle fut empaillée puis offerte au Musée de Cleveland.

Pour les personnes qui se demanderaient où ça se trouve sur la carte, c'est...ici :



Cette statue m'évoque un tas de souvenirs d'enfance car Balto l'a marquée en partie. Il semble évident que, si vous n'y êtes pas autant attachés, cela n'aura sans doute pas autant d'importance à vos yeux.



De temps à autre, on peut apercevoir des carrousels au milieu des rochers. Celui de l'illustration ci-dessus abrite un manège. Cependant, il était en restauration quand je suis passé.



Continuons la visite par la fontaine Bethesda. Fontaine surmontée d'un ange que l'on aperçoit dans de nombreux films. Exemple : Suart Little 2 pour ne citer que lui (référence cinématographique douteuse powa XD)

La fontaine fut inaugurée en 1873. L'ange est entouré de 4 enfants symboles de  tempérance, pureté, prospérité et paix. Elle fut dessinée par Emma Stebbins, première femme à réaliser une oeuvre artistique pour la ville.





(Note : Cette image n'est pas une photo de ma nouvelle cuisine Lapeyre ^^)


 C'est t'y pas magnifique ? ;)


Blague à part, ce n'est pas la seule personnalité du park parc...


Alors voilà, depuis le début je parle de statues en tant que "+" du parc mais je vais nuancer un peu tout ça. Voilà typiquement la statue la plus hideuse que j'ai pu découvrir dans Central Park (après chacun ses goûts...)


Un champignon géant surmonté d'une enfant, un chat à l'air vicieux perché sur une branche et un lapin avec une montre à gousset, il n'en fallait pas plus pour que je reconnaisse la statue d'Alice in Wonderland.

Présente dans le Parc depuis 1959, elle est bien entendue à l'image des personnages de Lewis Caroll.


Arrêtons-nous quelques instants pour découvrir un coin de Central Park que j'aime particulièrement : 








 En définitive, j'ai pu me rendre jusqu'au "Réservoir", c'est à dire aux trois quarts du parc quand on le prend dans le sens de la longueur. J'en profite pour remettre le plan afin de mieux situer ma position :

L'une des curiosités de cette partie du parc est aussi cet étrange obélisque en pierre soutenu par quatre crabes en cuivre.


Après recherches, il s'agirait en fait de l'une des deux "aiguilles de Cléopatre" (la seconde se trouvant à Londres). En granit rose, l'édifice fait plus d'une vingtaine de mètres et date de -1500. Je note de m'en souvenir quand je passerai par cette ville pour faire une seconde photo =)

L'anecdote est sans doute d'avoir croisé une famille de français au pied de cet obélisque.


Et puis, au centre du parc se trouve le Metropolitan Museum of Art. Je n'ai malheureusement pas pu le visiter lors de mon court (mais non moins génial) séjour dans la "Grosse pomme" mais j'ai assisté au déchargement d'une pièce d'exposition (le paquet blanc) à l'aide d'une grue.


Le temps m'étant compté, je me suis finalement redirigé vers l'hôtel. Un groupe de touristes asiatiques a gentiment accepté de me prendre en photo à côté d'une statue.


Statue d' Hans Christian Andersen, romancier et conteur du XIXe siècle. Il était écrit sur la plaque de présentation qu'un après-midi par semaine, un conteur disposait des chaises autour de la statue et des enfants venaient l'écouter.
Le site officiel du parc  (qui m'a aidé pour la rédaction de cet article) énonce le fait que cette statue soit à l'instar de celle d'Alice aux pays des merveilles, l'un des deux lieux d'escalade préférés des enfants dans Central-Park.


Et puis pour finir, comment parler de Central Park sans parler de son zoo ? C'est donc par là que je suis ressorti du parc. Etant donné les tarifs peu attractifs et le peu de temps qu'il me restait avant d'aller retrouver Pauline, je n'en ai pas vu grand chose. Cela me laisse donc une opportunité pour des voyages ultérieurs.

A noter pour les fans de films d'animation que ce zoo est celui présent dans "Madagascar". Zoo duquel s'évadent : Alex, gloria... (dédicace à Fanny =)  )

Après quoi j'ai effectué ce que j'appelle une "sauvegarde mémoire". Cela consiste à imprimer profondément dans son esprit un moment de sa vie où l'on se sent bien. Ce peut être dans n'importe quel lieu. On peut alors faire appel à ce moment quand on est en "détresse" et que l'on ne va pas bien.
Petit je me disais que la vie fonctionnait un peu comme les sauvegardes d'un jeu vidéo. Il suffisait de sauvegarder au moment le plus approprié et il suffisait d'y retourner à chaque fois que ça n'allait pas.

Inconsciemment et parce que mes "précédentes sauvegardes" sont surtout devenues des souvenirs impérissables, je renouvelle l'expérience symboliquement de temps à autre. C'est ainsi que je me suis assis sur un banc du parc face à un lac et que j'ai fait comme une photographie dans mon esprit (ce n'est nullement la photo qui suit mais je n'ai pas trouvé l'utilité de photographier l'endroit en question)

 

 La journée se continua par un déjeuner rapide dans un des Mc Donald situé à proximité de l'hôtel. Pauline me tînt compagnie pour notre dernier repas dans la grosse pomme. 

Les 3 clichés qui suivent ont été pris pendant que j'attendais son retour de Times Square :


 Que de trafic ^^.

 La CNBC, chaîne que je regarde encore (parfois) depuis mon retour ^^'

 Et on commence la collec de pigeons du monde. XD

Après ce repas, tout s'est rapidement enchaîné. Un chauffeur est venu me chercher à l'hôtel à l'heure convenue. Une pile de bagages avait été montée depuis l'aube dans le hall du Wellington. Sur chacun d'eux figurait un papier orange distribué la veille par notre guide.
Il comportait le nom du propriétaire du bagage auquel il était attaché ainsi que l'heure de départ.

 Ce qui est plus drôle c'est que ma valise faisait partie du groupe de bagages perdus. Imaginez-vous : une valise perdue dans un hôtel immense, un avion à prendre, une pendule qui tourne, une langue mal maîtrisée et 5 min pour la retrouver !!!

Vous prenez le tout, vous mettez tout ça ensemble et après avoir secoué, vous arrivez à ce qui m'est arrivé.
(accessoirement voici ma chambre telle que fidèlement présentée sur le site de l'hôtel)


La chance que j'ai eu cette fois-ci c'est d'avoir pu trouver mon chauffeur directement C'est déjà ça vous me direz. Je crois d'ailleurs qu'il n'a pas bien compris ce qui m'inquiétait. Le mot "valise" étant absent de mon maigre vocabulaire, je décidais de l'y substituer celui de "Bag". Il me regarda avec des yeux ronds et eu l'air choqué...Bref, je crois qu' il n'a rien pigé à ce que je racontais...

Il voulait me faire monter dans sa voiture et insistait fortement. Mimer une valise n'a pas non plus marché VDM. Pauline et moi nous sommes adressés à l'un des membres du personnel de l'hôtel pour qu'il nous aide à retrouver mon précieux bagage (c'est qu'il y avait toutes mes achats dedans :D)

 Pas de valise dans la chambre, pas de valise dans le hall... moment de panique.

On a alors pris un ascenseur, puis nous sommes passés dans un couloir sombre jusqu'à une porte qui donnait sur une chambre de bonne.


Un homme était assis au milieu des piles de valises éparpillées autour de lui, le mobilier était totalement noyé.


Bon ok je l'admets, ça faisait un peu trafic mafieu comme dans les films ^^. A ceci près que ma valise ne contenait pas de billet sinon des jeans achetés la veille.



Une fois la valise récupérée, pas de temps à perdre, mon chauffeur et moi avons foncé à l'aéroport. Bon, à sa décharge il a bien essayé d'engager la conversation mais mon faible anglais (TOEIC de 400 à cette époque là) a fait le reste. Il a finalement abandonné et je n'ai pas insisté.

Le hall d'Américan Airlines de l'aéroport JFK est sympa. J'ai enregistré mes bagages mais j'ai dû m'y reprendre à deux fois. En effet, tout y était informatisé et je n'avais pas la main.
Comment savoir en effet quand on n'a pas l'habitude que les bagages doivent être posés puis repris après un tour dans un système spécial ? Non mais sérieusement, comment je pouvais savoir que ma valise allait me revenir après s'être fait happer ? D'habitude quand l'hôtesse s'en charge c'est définitif.Oo

"Mister Valentin, Mister Valentin"...misère me voilà grillé. Quand je vous dis qu'avec les douanes et tout ce qui précède les vols je n'ai pas de chance, c'est à peine exagéré *rires*.

L'hôtesse m'a finalement ramené au panneau de contrôle sous le regard des gens qui attendaient. Je ne savais pas non plus que l'on pouvait choisir sa place quelques heures avant le vol. Pour moi quand on enregistrait un billet, la place nous était attribuée automatiquement comme cela se fait pour les voyages en train. Voilà encore un point sur lequel je me trompais.


Ces mésaventures passées, je pu enfin traverser la fameuse porte me séparant de la "zone privée réservée aux voyageurs". Sur le mur étaient affichés les différents logos de la compagnie de sa création à nos jours. Je n'ai malheureusement pu prendre beaucoup de photos pour ne pas avoir de problème avec la douane mais le peu que j'ai pu prendre est à voir.


De même que la fresque murale absolument...superbe...représentant les différents monuments des grandes capitales mondiales. J'admets que les couleurs ne sont pas les mieux choisies mais l'ensemble est des plus sympathiques.

Je n'ai pas non plus pu retrouver le nom de l'artiste sur internet car ma mémoire a ses limites. Il est néanmoins présent en bas, à l'extrême gauche de l'oeuvre. Si quelqu'un avait la gentillesse de me le communiquer s'il passe par ce hall, je lui en serais reconnaissant.


Il est bien sûr formellement interdit de prendre en photos des appareils sur le tarmac... Bon je ne le savais toujours pas à ce moment là et puis je reste passionné d'aéronautique avant tout.


17h, décollage vers la France !!!!
Au programme pour la nuit, Narnia 3 !!!! Cool je ne l'avais pas vu :p.




Les nuages, toujours et encore :p



Arrivée à l'aéroport Charles de Gaulle le lendemain matin aux alentours de 6h. J'ai recroisé une fille d'à peu près mon âge qui était avec moi dans l'avion à l'aller et à qui j'avais prêté un stylo pour remplir un formulaire pour la douane. La coïncidence a voulu que nous reprenions le même vol pour le retour. Elle prit une correspondance et s'en alla pour le sud de la France.


 J'ai pris mon petit déjeuner dans la croissanterie de l'aéroport. Mon premier voyage se termine ainsi, un croissant à la main dans le hall de l'aéroport Charles de Gaulle.

Oh, il y aurait encore beaucoup à dire sur le voyage qui m'a ramené chez moi mais je vous laisserai ici, sur une fin ouverte. J'espère que vous aurez pris plaisir à me lire et que je vous aurais appris des choses. Je vérifie toujours mes sources pour les articles, ce que je dis est donc fiable (modulo l'évolution dans le temps).


Pour les références de cet article, vous trouverez : Toupou (la fillette avec les cheveux roux) personnage du dessin animé du même nom, Soda (le pasteur dans l'allée), le livre est une référence au jeu Myst (j'ai failli caser James et la grosse pêche aussi mais ça aurait fait trop à mon goût).

Je vous souhaite une bonne soirée à tous, voyagez bien ;)

Qu’est-ce qu’en général qu’un voyageur ? C’est un homme qui s’en va chercher un bout de conversation au bout du monde."Barbay d’Aurevilly"


South