Chaque jour, j'essaye dans la mesure du possible de partir à la découverte d'un lieu, d'un musée ou encore de curiosités afin d'en apprendre davantage sur le Québec mais également pour vous les faire partager.
C'est donc dans cette optique que je suis allé aujourd'hui jusqu'au musée des sciences de Montréal que l'on avait pu me conseiller à plusieurs reprises. Vous l'imaginez sans doute mais à chaque fois qu'il pleut (et c'était le cas ce jour-là) les gens ont la fâcheuse tendance de prendre d'assaut les cinémas, les musées et autres lieux abrités. C'est donc en voyant la file qui se massait à l'intérieur que je me suis dit que j'y reviendrai en des temps meilleurs. Il n'est en effet pas nécessaire de perdre son temps dans une file d'attente qui n'a pas lieu d'être.
Mes pas m'ont cette fois guidé vers les quais mais dans la direction opposée à la tour de l'horloge (fermée au public depuis le 1er Août et ce pour une longue période). C'est de cette manière que j'ai pu découvrir le canal de Lachine.
Alors que désormais ce dernier n'est plus emprunté que par de petites embarcations, il en était tout autre au 20e siècle avec les grands cargos. Ouvert en 1825, le présent canal composé de nombreuses écluses permettaient aux gros navires d'éviter les rapides de Lachine et ainsi de se diriger soit vers l'Europe, soit de remonter jusqu'au cœur du continent nord-américain. Ils n'avaient en outre qu'une vingtaine de centimètres de marge de manœuvre pour passer les écluses et celles-ci avaient bien du mal à les contenir. De nombreux produits voyageaient par ce canal tels que le charbon, les céréales ou encore le bois. A l'époque de l'âge d'or industriel, il était très courant d'entendre parler des infrastructures portuaires dans les médias. J'entends par là les silos, hangars et entrepôts situés sur les quais. Ces derniers sont aujourd'hui à l'abandon et attendent une éventuelle reconversion.C'est en 1920 que la ville de Montréal est devenue véritablement le premier port d'exportation de *regarde ses fiches* céréales au monde !!! Lors de la seconde guerre mondiale, de nombreux canalers (puisque c'est comme ça que l'on nomme les grands bateaux circulant dans le canal à cette époque) ont été réquisitionnés pour l'effort de guerre. Ce type d'embarcations est néanmoins très peu adapté à la navigation en haute mer...
Amarré non loin de là se trouve le Daniel McAllister, c'est à dire le plus gros remorqueur possédé par le Canada mais également le second plus ancien gros porteur conservé au monde !!! (eh oui beaucoup de records à lui tout seul *rires*). Lancé tout d'abord en 1907 sous le nom d'Helena, il débute sa carrière sur la côte Atlantique. Son moteur fut finalement remplacé par un moteur diesel afin de le rendre plus puissant, nous sommes alors dans les années 1940 et le fameux navire vogue alors sur les grands lacs.
Il est finalement renommé Helen M.B en 1956 puis prend le nom que nous lui connaissons aujourd'hui dans les années 1960. Le Daniel McAllister cessa toutes ses activités en 1980 et fut finalement acquis par le musée maritime de Québec quelques années plus tard. C'est en 2008 que la société du vieux port de Montréal est devenue propriétaire de ce navire.
[La rédaction des passages historiques précédents s'est faite d'après les notes prises à partir des panneaux touristiques affichés le long du canal de Lachine.]
De l'autre côté du canal, vous avez donc une zone de friche industrielle, des carcasses de voitures en tout genre.... Nous sommes loin de la partie sympa avec le Daniel McAllister et les hangars reconvertis en bar branchés... Non là c'est plutôt une zone "mal fréquentée" et c'est donc pour ça que je ne me suis pas attardé davantage.
Après la canicule, nous avons eu droit à une pluie battante et je me suis réfugié au planétarium pour assister au spectacle présenté concernant le système solaire. En fait, dans ce planétarium, il semble que l'exposition ne soit pas la priorité, seul importe le dôme animé qui nous retrace les différents éléments méconnus ou en cours d'étude de notre système solaire. Cela se déroule à l'instar d'un "fred et Jammy" puisque le présentateur (présent physiquement avec nous) refait également des expériences en plus du film et m'a fait beaucoup penser à un ancien professeur de physique chimie. En outre nous nous arrêtons également sur les dernières sondes envoyées dans l'espace et sur les récentes photos prises de la ceinture d’astéroïdes. Certaines remontant à moins d'une dizaine de jours !!! On reprend l'explication sur la ceinture de Kuiper et on étudie en détail certains fragments du système solaire, ce pourquoi Pluton n'est plus considéré comme une planète et bien plus encore.
Note : Pour Pluton on parle désormais de planète naine. En outre, pour qu'un corps céleste soit une planète il faut qu'il tourne autour d'une étoile (dans notre système solaire il s'agit du soleil), qu'il soit sphérique et qu'il soit seul sur son orbite. Dans le cas de Pluton, la dernière condition n'est pas remplie puisqu'il est entourée d'autres corps similaires.
Rendez, vous le 12 Août 2011 pour la nuit des étoiles filantes :p. Il paraît que c'est le jour où il est possible d'en voir le plus. En ville j'aurais plus de mal mais pour ceux qui sont à la campagne, surtout scrutez le ciel et notez cette date sur votre calendrier.
Pour comprendre l'impact que peut avoir une météorite sur la surface d'une planète, réalisons une expérience. Prenons dans un premier temps un récipient et remplissons le de farine. Dans notre cas, nous l'avons foncé en la saupoudrant de chocolat en poudre mais vous pouvez utiliser autre chose. Laissez alors tomber des billes à différentes hauteurs. Vous verrez alors que les diamètres des cratères sont nettement plus importants que ceux des météores car les particules sont chassées vers l'extérieur.
Recette pour fabriquer une comète terrestre : Du charbon, du sable, de l’ammoniac (produit ménager), du glucose (pour rendre la présence d'acides aminés constitutifs) et le tout trempé dans de l'azote liquide pour congeler le mélange et obtenir un solide. Il convient de le contenir dans de l’aluminium afin d'obtenir un objet quasi sphérique.*en mode l'oncle Ernest*
Une fois le film fini, la pluie continuait toujours de tomber et c'est donc après plusieurs rues à pieds afin de trouver une cabine téléphonique que je suis rentré (crédit téléphonique insuffisant en mode appel). Il me fallait en effet confirmer le voyage Allo-stop par téléphone, d'où la cabine téléphonique. Sachez également que le planétarium fermera ses portes sous peu avant que le bâtiment ne soit démolit. D'ici deux ans, ce dernier rouvrira à côté du stade olympique en beaucoup plus grand. Bon courage à eux donc.
Ps : Article cette fois dédicacé à Elise dont le blog traite de photographie (et que je vous propose d'aller feuilleter). Si je lui dédicace cet article c'est tout simplement parce que j'ai parlé du Daniel McAllister mais également des canelers et que la batellerie est son domaine ;).
Un grand merci au nouvel èrien Elysio pour m'avoir corrigé sur mon article du jour 19 hors série dans les commentaires. Donc mon "5 pièces" se dit en réalité "5 piastres" et cela se prononce "Piasses" d'où mon erreur. Vous savez avec l'accent d'ici...*rires*. A propos, si je fais des fautes d'orthographe, de prononciation, de frappe, de français, de martien ou que sais je encore, n'hésitez pas à me le signaler que je corrige ça =). Il m'arrive certes de me relire mais parfois le temps me manque et je zappe cette étape (ou alors quand je le fais il est "tôt" héhéhé....
South
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire