samedi 14 janvier 2017

New York V2 (Jour 1)

Et c'est reparti !

Pour ce deuxième voyage à New York, les circonstances furent très différentes de celles de 2011, puisque je suis cette fois-ci parti en famille, à l'occasion des fêtes de fin d'année.

Jour de départ oblige, il fallait forcément qu'il y ait une manifestation de VTC. C'est en effet toujours plus drôle et ça met assurément un peu de piquant car vous n'êtes pas absolument pas assurés d'atteindre le terminal de votre avion. En tout cas pas dans le temps qui vous est imparti pour avoir votre vol. Nous avions néanmoins anticipé la difficulté en partant tôt (départ en taxi à 8h30 pour un vol à 13h30...c'était plus que large).

S'en suivirent ensuite le traditionnel enregistrement des bagages et le passage par la douane. La douane française c'est rien, une simple formalité diront certains... Mais vous le savez, j'aime compliquer les choses et le plus souvent malgré moi. En témoignent la fois où mon téléphone m'a valu d'être pris en chasse par des douaniers américains, "le coup de l'écureuil" ou encore la fois où j'avais naïvement essayé de ramener du sucre glace du Canada... Oui, bon j'aime vivre dangereusement.

Cette fois-ci, tout s'est -étrangement- bien passé, à ceci près que j'étais à deux doigts de prendre des écriteaux en photo. Oui bon, une communication axée héros de bande dessinée dans un aéroport, quand on tient comme moi un site BD, c'est intéressant. Le seul problème c'est que le Marsupilami géant qui était peint sur un mur était...pile au dessus de la douane. C'était vraiment pas de bol. Impossible de le prendre en photo sans prendre en même temps la douane. Et comme chacun sait, prendre une douane en photo c'est souvent le début de gros problèmes. Du coup j'ai vraiment évité de jouer au malin sur ce coup-là.


Oups...

Je n'avais cependant plus souvenir d'avoir été arrêté tous les 10 mètres afin de représenter mon passeport et ma carte d'embarquement. Et lorsque je dis 10 mètres ce n'est pas exagéré puisque chaque agent pouvait aisément constater que nous passions le contrôle du précédent avec succès ! (On se serait cru à la ligue Indigo...) Peut-être était-ce aussi strict car lié à la politique de la compagnie ? La cadence des contrôles s'est-elle vraiment durcie avec l'état d'urgence ? Je n'ai pas de réponse.

Une fois ces prérequis passés et l'espace Schengen quitté, nous avons enfin eu accès à la zone duty free.

(Je vais être obligé d'en parler rapidement car ça aura son importance à la fin du voyage)

Outre la surreprésentation de boutiques de parfums, d'alcools et de tabac (tarifs avantageux obligent), les passagers avaient également accès à un espace d'attente confortablement aménagé. Ps4 en libre service, simulateur de vol pour les enfants, journaux en libre service, nombreuses prises électriques pour recharger ses appareils électroniques et surtout, wi-fi gratuite ! Bref, très utile pour chasser du pokémon en attendant l'heure d'embarquement.



Côté avion, nous avons touché le gros lot : un Airbus A380 ! Pour vous, ça ne signifie peut être pas grand chose, mais pour le passionné d'aéronautique que je suis, ce fut une première ! Non mais sérieusement, 72 mètres de long, 24 mètres de haut, 2 étages, 516 passagers hors membres d'équipage...c'est juste délirant.


Ouais non, ça c'est un Boeing 777-300er, rien à voir...

L'A380-800 c'est ça :




N'étant pas à proximité d'un hublot je n'ai malheureusement pas pu prendre de photo de l'engin en vol. Dommage ! Je me suis néanmoins rabattu sur le système de caméras mis en place sur l'avion pendant le voyage. Elles étaient toutes librement consultables via l'écran situé devant nous et on se serait cru dans Flight Simulator. Par contre la qualité des photos n'est pas géniale, sorry.


Le vol dura 8h et fut fatalement assez éprouvant. Une fois arrivé à JFK, retrouvailles avec les deux files pour le contrôle à la frontière. La file des résidents est vide, celle des étrangers bondée...pas de bol. A l'instar de mon précédent voyage, nous sommes entassés dans un grand hall. Sur les murs, le mot bonjour est écrit dans de nombreuses langues...mais pas en français.

L'ambiance n'a vraiment rien à voir avec la douane canadienne, c'est plus froid, plus austère. Nous sommes finalement dirigés vers des terminaux électroniques puis invités à numériser nos empreintes digitales et notre passeport. Un classique de l'accueil américain, ça met tout de suite dans l'ambiance. Pour clôturer la procédure il faut prendre une photo et répondre aux questions d'usage.

"Avez-vous récemment eu un contact physique avec du bétail ?" J'ai des vaches en haut de ma rue mais je ne me suis fort heureusement pas arrêté pour les saluer dernièrement, quelle chance ! L'espace d'un instant, j'imagine déjà mon portrait placardé en ville "recherché pour avoir touché une vache". Ça aurait fait sérieux... Je comprends l'idée eu égard aux scandales de vache folle mais avouez que la formulation est particulière. A cet instant, difficile de ne pas rire mais ce n'est ni l'endroit ni le moment. Les autorités américaines testeraient-elles notre capacité à rester sérieux en toutes circonstances ? Pas simple.

Un ticket sort finalement de la machine pour chacun d'entre nous, signe que la procédure numérique est désormais terminée. Tous mes proches obtiennent un papier rayé d'un trait noir, tous mes proches sauf moi. Le pire c'est que cette fois-ci, je n'y suis pour rien !

A partir de là, deux nouvelles files se forment, une pour ceux avec un papier rayé, une pour ceux qui ont un papier sans rien (vive la discrimination). La première est à nouveau bondée, la seconde non. Nous interrogeons un agent concernant notre situation. Il me précise que je dois me joindre à mes proches dans la file des voyageurs avec un papier rayé. L'attente se poursuit debout au milieu de la foule, la fatigue la rend interminable.

Passage devant une première douanière, premier contact linguistique "vous repartez quand ?" me demande-t-elle de façon glaçante. Au moins ça a le mérite d'être clair.

Deuxième poste de douane pour sortir de l'aéroport, l'accueil se veut cette fois-ci plus chaleureux. Je sors enfin à l'extérieur du terminal et suis enfin libre...Cette fois ça y est, je suis arrivé ! Détail étrange, à aucun moment je ne me suis vu demander mon formulaire ESTA...on me l'a pourtant fait remplir deux fois avant mon arrivée, bizarre.

On ne change pas une équipe qui gagne, nous décidons de prendre la navette pour nous rendre à Manhattan. Il y a effectivement moins cher, mais nous sommes épuisés par le voyage et voulons un trajet direct. Qui plus est, les bus sont mis en place par l'aéroport ce qui rassure légèrement. Cette fois-ci, je sais que je dois descendre à Times Square et que je dois payer la navette. Voilà qui change de 2011 où j'avais littéralement subi mon arrivée.

Nous mettons facilement 1h pour parcourir l'ensemble des terminaux de l'aéroport. A chaque arrêt, chauffeur et contrôleur se relayent pour aider les voyageurs à charger leurs bagages. Ici, le service se paye cash donc mieux vaut y mettre les formes. Chaque terminal est l'occasion d'un nouveau pokéstop. Avec l'aide salutaire du wifi gratuit de la navette, j'en profite donc pour découvrir les pokémons que l'on peut trouver dans le coin. Thomas, un membre de la Team Instinct de ma ville, m'avait informé que le roucool new new-yorkais était du tauros, je veux m'en assurer.

Malheureusement point de tauros à l'horizon mais du dodrio, ça commence pas mal. 45 minutes plus tard nous voilà arrivés à destination (et pas à 2km de l'hôtel mais juste 2 rues, ça change). Le temps de se remettre de ses émotions et de se refamiliariser avec la numérotation des rues, localiser l'hôtel est l'affaire d'une dizaine de minutes.

Contrairement à 2011 celui-ci est légèrement plus au sud, c'est l'hôtel Edison. La chambre est spartiate mais ça suffit amplement pour l'usage que je veux en faire. La journée du lendemain s'annonce chargée.

South

 

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